terça-feira, 30 de março de 2010
51 dias
achei que tinha perdido todas as fotos de viagem. como isso ja tinha acontecido na Bolivia, até sonhei e no dia seguinte fui correndo para o laboratorio de fotos em st.michel. chegando la, 10h, so iria abrir 11:30. tomei cafe, li o livro inteiro da sophie calle na gilbert e quando cheguei as 11:30h, em ponto, uma plaquinha de: volto logo 12:45h.
achei outro laboratorio, e, feliz da vida, com as fotos agora em dvd.
achei outro laboratorio, e, feliz da vida, com as fotos agora em dvd.
terça-feira, 23 de março de 2010
sábado, 20 de março de 2010
primavera
nunca conheci tanta gente do mundo inteiro. e nunca me senti tao sozinha. males da cidade grande. que venha a primavera para derreter o gelo dos europeus.
quinta-feira, 11 de março de 2010
entre Turner e Munch
duas exposicoes privadas. Turner no Grand Palais, Munch na Pinacotheque de Paris. nas duas era terminantemente proibido tirar fotos (essa daqui foi especialmente para minha vo), e havia um empelotamento de pessoas em frente aos textos de parede. ficavam de costas para as obras.
e é sempre muito bom ver ao vivo e a cores.
quarta-feira, 10 de março de 2010
sobre Paris
estudando uma poesia célebre de Paul Verlaine e conversando com minha coloc, pensando em tantas as idealizacoes que Paris traz como simbolo e signo. as "escolas de paris" e todo a conversa entre a musica, a pintura e a literatura do século XIX. todos acabam procurando uma Paris que nao existe mais. ficam os cafés carérrimos e uma duzia de plaquinhas para indicar o auge dos tempos passados.
Chanson d'automne
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Chanson d'automne
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
quinta-feira, 4 de março de 2010
Louvre
Todas as obras ficavam enciumadas, carentes por um momento de atencao. E eram tantas. Por que ao caminhar pela Grande Galeria, todas as setas, indicacoes eram para a pintura, quase irreconhecivel pela distancia, pelo vidro, e os dois segurancas? talvez pela fotogenia da madame monalisa. todos queriam tirar uma foto com ela.
quarta-feira, 3 de março de 2010
le temps et le lemps de ma vie
para observar a partida.
Déjeuner du matin
Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le lait
Dans la tasse de café
Il a mis le sucre
Dans le café au lait
Avec la petite cuiller
Il a tourné
Il a bu le café au lait
Et il a reposé la tasse
Sans me parler
Il a allumé
Une cigarette
Il a fait des ronds
Avec la fumée
Il a mis les cendres
Dans le cendrier
Sans me parler
Sans me regarder
Il s'est levé
Il a mis
Son chapeau sur sa tête
Il a mis son manteau de pluie
Parce qu'il pleuvait
Et il est parti
Sous la pluie
Sans une parole
Sans me regarder
Et moi j'ai pris
Ma tête dans ma main
Et j'ai pleuré
Jacques Prévert
Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le lait
Dans la tasse de café
Il a mis le sucre
Dans le café au lait
Avec la petite cuiller
Il a tourné
Il a bu le café au lait
Et il a reposé la tasse
Sans me parler
Il a allumé
Une cigarette
Il a fait des ronds
Avec la fumée
Il a mis les cendres
Dans le cendrier
Sans me parler
Sans me regarder
Il s'est levé
Il a mis
Son chapeau sur sa tête
Il a mis son manteau de pluie
Parce qu'il pleuvait
Et il est parti
Sous la pluie
Sans une parole
Sans me regarder
Et moi j'ai pris
Ma tête dans ma main
Et j'ai pleuré
Jacques Prévert
Assinar:
Postagens (Atom)